Lumi

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vendredi 7 mars 2014

Neverwhere – Neil Gaiman




On se motive pour une petite critique ! Je commence à avoir une sacrée pile de livres à reviewer sur mon bureau et le tout atteint déjà une hauteur bien trop embarrassante ! Voici donc mon avis sur ma dernière lecture « presque » coup de cœur de Neil Gaiman: Neverwhere


Résumé (pris sur Livraddict) : Richard Mayhew vit à Londres une vie sans histoire, travaille dans un bureau, s'apprête à se marier, lorsqu'il sauve la vie de Porte, une jeune fille qui a le don de savoir ouvrir tout ce qui peut s'ouvrir. Cet évènement fait basculer sa vie. Sa fiancée le quitte, ses proches ne le voient plus, sa vie semble n'avoir jamais existé.
Il découvre alors qu'il existe un Londres d'En Bas, souterrain, peuplé de mendiants qui parlent aux rats, et de toute une société féodale et magique. Il décide de suivre Porte à la recherche des assassins de son père, dans l'espoir de trouver un moyen de reprendre une vie normale.

Je dois dire que j'ai passé un excellent moment avec Neil Gaiman ! Ce n'est pas le premier roman que je lis de l'auteur, puisque j'avais déjà dévoré et adoré il y a quelques années, American gods, et que je suis également une grande fan d'un épisode de Doctor Who qu'il a écrit « La femme du docteur », un de mes épisodes préféré, j'étais donc plutôt confiante en découvrant les premières pages de Neverwhere. Peut-être un peu trop confiante ?

Si la plume de Gaiman m'a tout de suite séduite, comme toujours, j'ai eu un peu mal à rentrer dans l'histoire. Je n'arrivais pas à m'attacher au personnages et je trouvais l'introduction du Londres d'en bas un poil trop long. Il m'a quand même fallut dépasser les 100 premières pages avant de finalement avoir le déclic et devenir accro !



Comme toujours, l'univers de l'auteur est onirique, plein de poésie et particulièrement figuratif ! J'aime son sens des détails, ses descriptions, ses personnages toujours complexes (certes le héros reste le héros, et les méchants sont des grands méchants) mais on s'attache à eux malgré tout. Au fil des pages j'ai finit par apprécier les dialogues de Mr Croup et Mr Vendemar, (les deux assassins) qui se complétaient à la perfection. Le Marquis de Carabas fait également mouche à chacune de ses apparitions.

Le gros point fort de l'écriture de Neil Gaiman, à mes yeux, reste l'humour. Que ce soit dans les dialogues ou dans le récit, il fait preuve d'un humour piquant, sarcastique et souvent noir. J'adore !

C'est donc une très bonne lecture que je recommande, même si j'ai préféré American Gods pour le twist final qui m'avait vraiment prise de court. Je ne place d'ailleurs pas Neverwhere dans les coup de cœurs 2014 à cause du début de l'histoire où j'ai tant peiné pour accroché. Pour le reste, un très bon auteur que je compte continuer à découvrir.



 Bonus (à savoir) : Au départ Neverwhere était une série écrite par Neil Gaiman et produit par la BBC en 1996. Mais le résultat de la série étant assez loin des espérances de l'auteur, Gaiman finit par en faire un roman. Ce livre est l'un des premiers roman urban fantasy à être publié en France, il a reçu en 1999 le prix Julia Verlanger. Par la suite, le roman a également été adapté en série graphique et dernièrement, la radio de la BBC en a proposé une version audiolivre avec un casting de malade ! (Notamment Benedict Cumberbatch dans le rôle de l'ange Islington ), pour le moment la version audio n'est plus disponible sur le site de la radio BBC 4, mais Amazon.com en propose une version à acheter.

Sur ce … enjoy

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